Detroit Become Human, le jeu qui a changé ma perception

Il y a des jeux auxquels tu joues juste pour t’amuser, et d’autres qui te marquent profondément. Pour moi, Detroit: Become Human fait clairement partie de la deuxième catégorie. Ce jeu n’a pas juste occupé mes soirées, il m’a poussé à réfléchir profondément sur des choses essentielles, sur ce qui nous rend humains.

Pourquoi ce jeu m’a marqué

Detroit Become Human raconte une histoire dans un futur proche où des androïdes dotés d’intelligence artificielle luttent pour leurs droits. Mais ce n’est pas seulement un jeu sur les robots : c’est une réflexion profonde sur ce qu’être humain signifie réellement.

Quand j’y ai joué, j’ai été confronté à des choix difficiles qui m’ont poussé à m’interroger : Qu’est-ce que le libre-arbitre ? À partir de quel moment on devient responsable de nos choix ? Est-ce que nos origines, notre milieu, notre passé nous définissent à jamais ou est-ce qu’on peut décider librement de notre destin ?

Pourquoi ce jeu m’a autant marqué

Detroit Become Human m’a fait réfléchir à ma propre vie, aux choix que j’avais faits ou que je pourrais être amené à faire. Chaque décision prise dans le jeu entraînait des conséquences parfois lourdes, irréversibles, et ça résonnait avec mon vécu :

• La notion d’identité, d’appartenance, d’émancipation.
• L’importance du libre arbitre, de la possibilité de choisir sa voie malgré les déterminismes.
• L’idée que chacun mérite d’avoir une voix, de se battre pour sa liberté et son avenir.

C’est exactement ce que je fais avec mon rap : donner une voix, porter un message, questionner ce qu’on accepte comme normal. C’est aussi ce jeu qui m’a rappelé que chaque geste compte, chaque mot pèse, chaque choix influence notre destin.

Par exemple, dans le jeu, il y a ce moment crucial où l’on doit décider si l’on mène une révolution pacifique ou violente. Ce choix m’a rappelé un moment décisif de ma vie, quand j’ai dû choisir entre céder à la colère et la violence de la rue, ou rester fidèle à mes principes et chercher une voie plus constructive à travers la musique. Ce parallèle m’a profondément marqué et conforté dans mes choix personnels.

Le parallèle avec mon vécu

Detroit Become Human parle de liberté, d’oppression, et de la force nécessaire pour se lever contre les injustices. Quand j’écris mes textes, je fais pareil : je parle de liberté, de combat, et surtout du courage qu’il faut pour prendre son destin en main.

Ce jeu ne m’a pas simplement diverti : il m’a fait grandir. Il m’a montré qu’on peut être acteur de son propre destin, même quand tout semble déjà écrit. Detroit m’a rappelé qu’on a toujours le choix, et qu’être libre, c’est avant tout être capable de prendre des décisions fortes et les assumer jusqu’au bout.

C’est pour ça que ce jeu m’a marqué à ce point, et c’est pour ça que je voulais absolument vous en parler.