La soeur de Julien…

L’adolescence, c’est ce moment où tout s’accélère. Les corps changent, les regards s’intensifient, les sentiments deviennent des tempêtes impossibles à ignorer. Et à 14-15 ans, y’avait une fille qui, sans même le vouloir, foutait la pagaille dans ma tête : la sœur de Julien.

1. L’attirance évidente… et réciproque ?

Julien, c’était mon gars sûr. Mais sa sœur… c’était une autre histoire.

Elle était canon, charismatique, avec cette façon d’être qui attirait l’attention sans même forcer. Mais surtout, elle était en kiff sur moi. Ça se voyait, ça se sentait. Les regards qui durent une seconde de trop, les petits sourires en coin, les prétextes bidons pour être dans les parages… Elle me cherchait, clairement. Et à cet âge-là, quand une fille comme elle te cherche, tu réponds.

2. Tentation vs valeurs

On était en pleine puberté, ce moment où tout est intense. Chaque sensation est multipliée par mille, chaque interaction prend une ampleur démesurée. J’aurais pu me laisser tenter, c’était presque facile. Après tout, c’était flatteur de voir qu’une fille comme elle me regardait autrement que comme « le pote de son frère ».

Mais y’avait un problème : Julien, c’est mon frère. Pas de sang, mais dans le cœur. Et dans mon monde, y’a des règles non écrites. Des principes qu’on apprend sans avoir besoin de les entendre. Tu touches pas aux sœurs des frères.

3. Le respect avant tout

Pour moi, c’était pas une question de « se priver ». C’était une question de respect. Elle n’était pas juste « une meuf à séduire », c’était la sœur d’un gars qui avait toujours été là pour moi.

J’ai vu trop de potes se fâcher à cause de ça, trop d’amitiés exploser pour des histoires où un mec avait « pensé avec autre chose que sa tête ». Et moi, je voulais pas foutre en l’air un lien solide pour une attirance qui, avec le temps, finirait sûrement par s’effacer.

Alors j’ai pris sur moi. J’ai gardé mes distances, j’ai laissé couler. Pas parce qu’elle n’en valait pas la peine, mais parce que certains liens valent plus qu’un simple frisson.

4. Ce que ça dit sur moi

Avec du recul, je suis fier de cette décision. Je sais que j’aurais pu faire autrement, que j’aurais pu « voir après », mais c’est pas mon délire.

Je préfère garder mon respect, mes principes, et surtout ne pas jouer avec ceux qui comptent. Parce que dans la vie, toutes les tentations ne valent pas le risque. Et quand on parle d’amitié, certaines limites ne doivent jamais être franchies.