Rêves & Réalités
Pourquoi j’ai abandonné le rêve d’être astronaute
Quand t’es gosse, le ciel te semble infini. T’as la tête en l’air, les yeux qui brillent quand on te parle d’étoiles, de planètes et de mondes que personne n’a encore touchés. Moi aussi, j’ai rêvé de marcher là-haut, de flotter dans le vide, d’explorer ce que personne avant moi n’avait vu. Le rêve d’astronaute […]

Quand t’es gosse, le ciel te semble infini. T’as la tête en l’air, les yeux qui brillent quand on te parle d’étoiles, de planètes et de mondes que personne n’a encore touchés. Moi aussi, j’ai rêvé de marcher là-haut, de flotter dans le vide, d’explorer ce que personne avant moi n’avait vu.
Le rêve d’astronaute : un fantasme d’enfant
J’étais fasciné par l’espace. Voir les images de la NASA, entendre parler de missions sur la Lune, de Mars, des trous noirs… tout ça me paraissait immense, incroyable, à la limite du réel. Je regardais le ciel en me demandant ce qu’il y avait là-haut, si un jour j’irais moi aussi.
À l’école, on nous parlait des astronautes comme des héros modernes. Je voulais être comme eux. Être le premier à voir un monde inconnu, flotter au-dessus de la Terre, toucher du doigt l’infini.
Quand la réalité rattrape le rêve
Mais très vite, j’ai compris que ce rêve-là n’était pas pour moi. Pas parce que je ne le voulais pas assez, mais parce que l’espace, c’est pas juste de la magie et du rêve. C’est des années d’études, de sciences poussées, de sélection hyper stricte.
J’ai vite vu que là d’où je viens, personne ne te pousse à devenir astronaute. Ce n’est pas un métier qu’on te présente comme une option. Y’avait personne autour de moi pour m’expliquer comment y arriver, personne pour m’ouvrir cette porte.
Et puis, y’avait la vie, la vraie. À un moment, j’ai arrêté de lever la tête vers le ciel, parce que j’avais déjà assez à gérer sur Terre.
Ce qui en reste aujourd’hui
Je ne suis pas astronaute. Je ne flotterai jamais dans l’espace. Mais ce rêve ne s’est pas totalement éteint. J’ai toujours cette fascination pour l’univers, cette envie d’infini. Peut-être que c’est pour ça que je fais de la musique. Parce que dans un son, t’es libre. Parce que quand j’écris, c’est comme si je m’évadais.
Je ne piloterai jamais une fusée, mais j’envoie mes textes aussi loin que possible. J’ai pas besoin d’un scaphandre pour voyager. J’ai juste besoin de mon stylo et d’un beat qui claque.
Alors ouais, j’ai abandonné l’idée d’être astronaute. Mais dans le fond, je continue à explorer mon propre univers.